Yves Bonnet a été nommé par François Mitterrand directeur de la Direction de la surveillance du territoire (DST - La Direction de la Surveillance du territoire (DST) était un service de renseignements du ministère de l'Intérieur, au sein de la Direction générale de la Police nationale, chargé historiquement du contre-espionnage en France. ) entre 1982 et 1985.
Yves Bonnet
Un juge d'instruction qui claque la porte parce que, dit-il, on ne le laisse pas aller jusqu'au bout de ses enquêtes. Quelques magistrats qui persistent à se battre contre les " puissants " de ce monde ou contre le crime organisé, certains autres qui ploient le genou. Telle est l'image de la justice actuelle. Mais quelle est la réalité ? Chacun attend de la justice qu'elle soit sereine, presque " sacrée ", quand elle n'est rendue que par des hommes : tel proteste de l'extrême sévérité d'un jugement, tel autre de sa faiblesse. La polémique sourd, se propage, enfle jusqu'à devenir un des plus graves problèmes de notre société. A la vérité, se trouve-t-il vraiment beaucoup de différences entre la justice de la Cour des Miracles et celle du XXIe siècle ? Les tourments et les peines infligés sont-ils moins cruels ? Les décisions plus équitables ? Les juges ont-ils moins de pouvoirs ? En abusent-ils ? Sont-ils intouchables ? Il y a aussi la presse, ce nouveau partenaire, qui agit tantôt comme nouveau justicier, tantôt comme un défenseur. Il y a encore les cercles d'influence, les lobbies, les corporatismes... Ce sont tous ces problèmes qu'Yves Bonnet raconte dans cet ouvrage riche en témoignages et histoires démontrant les dérives et les erreurs d'une justice trop souvent mal faite. Dans cette Cour des Miracles des palais, une seule interrogation demeure : que font vraiment les juges ?

Yves Bonnet
Yves Bonnet a consacré le dix-neuvième chapitre de ce livre
à Marc Fievet.

marcfievet55, Posté le mercredi 01 janvier 2014 13:42
La Direction de la Surveillance du territoire (DST) était un service de renseignements du ministère de l'Intérieur, au sein de la Direction générale de la Police nationale, chargé historiquement du contre-espionnage en France.
Cette dernière compétence n'était plus la seule qui était confiée à la DST ; depuis la disparition du bloc soviétique, s'y ajoutaient la lutte anti-terroriste, la lutte contre la prolifération (matériels sensibles ou militaires) et la protection du patrimoine économique et scientifique français.
Cette dernière spécialité relève de l'intelligence économique. Elle était membre de la communauté française de renseignement. Elle constituait sans doute la structure la moins visible et l'une des plus discrètes de la police nationale. C'est que la mission de contre-espionnage civil et militaire qui lui était dévolue ne concerne pas le grand public et requiert une confidentialité particulière. L'identité des personnels ainsi que la nature des opérations auxquelles ils participaient relèvent du Secret-Défense et Confidentiel-Défense.
Le 1er juillet 2008, la DST a fusionné avec la Direction centrale des Renseignements généraux au sein d'une nouvelle direction qui a pris le nom de Direction centrale du Renseignement intérieur (DCRI).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Direction_de_la_Surveillance_du_territoire