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Marc Fievet

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marcfievet55

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Marc Fievet a été recruté par les douanes françaises pour infiltrer les grands réseaux de narcotrafic. Il a été enregistré au sein de la D.N.R.E.D., (Renseignement et Enquêtes douanières), sous le numéro NS 55. Il est surtout connu pour ses actions d'infiltration qui ont fait tomber d'importants narcotrafiquants de la mafia.

Il a purgé plus de dix ans de prison (3 888 jours) en Espagne, en Angleterre, au Canada et en France, trahi par les gens qui l'employaient.

En 1993, il infiltre, pour le compte des autorités douanières françaises, un important réseau mafieux italien dirigé par Claudio PasqualeLocatelli

Les autorités anglaises et canadiennes arraisonnent deux de ses bateaux, le MY Poseidon et le MV Pacifico. Continuant à travailler pour la DNRED en étroite collaboration avec David May du DEA Paris, Il est alors interpellé le 23 septembre 1994 en Espagne par Interpol pour trafic de stupéfiants et placé en détention.

Trois ans plus tard, après un détour par l'Angleterre, c'est au tour du Canada de le condamner, cette fois à perpétuité.

Le 26 mai 2005, il est libéré en conditionnelle par la justice française.

Marc Fievet a plaidé coupable des charges qui pesaient sur lui en Angleterre suite aux pressions et au chantage de l'attaché douanier à Londres Philippe Galy qui lui dira: Vous plaidez coupable et vous la fermez, sinon on s'arrangera pour vous en faire prendre 10 ans. Puis au Canada sur les « conseils » des autorités françaises venues de France et de Washington DC lui garantissant en échange d'un plaidoyer de culpabilité, sa libération dès son retour sur le territoire français. Conseils donnés au pénitencier de Renous par les douaniers français Gatard et Roux en présence du consul général de France, Monsieur Olivier Arribe.
Mais, lors de son retour en France en 1998, les promesses faites par Christian Gatard, directeur des douanes de Marseille, et Bernard Roux, attaché douanier à l'ambassade de Washington, D.C., émissaires de la Direction générale des douanes françaises lorsqu'ils ont rencontré Marc Fievet au pénitencier canadien de Renoux au Nouveau Brunswick n'ont jamais été tenues.
Les directeurs généraux Pierre Mathieu Duhamel et François Auvigne refuseront d'assurer la continuité du service de l'État, laissant Marc Fievet en prison et trahiront ainsi la parole de l'État.
L'Inspecteur des Finances,François Auvigne, Directeur général des douanes françaises, signifiera à Jean Puons, directeur de la DNRED, qu'il ne voulait plus entendre parler de cette affaire.
De plus, la justice française, en refusant sa libération, a prolongé son incarcération. En effet, s'il avait purgé sa peine au Canada, il aurait été libéré le 11 juin 2004 alors que sa libération effective en France ne le fut que onze mois plus tard.
Sur ce sujet, le député français Arnaud Montebourg a déclaré, lors d'une émission de Tout le monde en parle : « La France doit des excuses à Marc Fievet et réparations... ».

La situation est ubuesque, condamné au Canada à la prison à perpétuité pour trafic de drogue avant d'être transféré en France, où sa peine a été « réduite » en 1999 à vingt ans de prison, Marc Fiévet, aviseur des douanes — c'est-à-dire « agent infiltré indicateur » — a été « blanchi » par la justice française. L'agent NS55, soupçonné d'avoir importé plusieurs tonnes de cocaïne en Grande-Bretagne et au Canada, avait déposé plainte contre son administration pour « complicité de trafic de stupéfiants » et « subornation de témoin». Considéré comme l'un des meilleurs aviseurs de toute sa génération, adoubé par Michel Charasse, alors ministre du Budget, il assure avoir été « lâché » par l'État français. Michel Charasse qui avait porté plainte contre Marc Fievet pour diffamation, a perdu en première instance et en appel. Tout en reconnaissant que les propos à l'égard de Michel Charasse étaient bien diffamatoires, la 17e chambre a relaxé Marc Fiévet en lui reconnaissant "le bénéfice de la bonne foi". Le tribunal a notamment motivé son jugement en soulignant la "légitimité" des critiques que l'ancien aviseur avait pu tenir à l'encontre de l'administration des douanes, coupable d'un "traitement à tout le moins aventureux - de l'agent NS 55 - au regard des conséquences pénales qui ont suivi".
La juge d'instruction parisienne, Sophie Clément a rendu le 16 mai un non-lieu explosif: elle assure qu'il n'y a pas lieu de poursuivre quiconque pour complicité de trafic de drogue car « les investigations entreprises, les auditions réalisées,. l'étude des documents figurant en procédure, ne permettent pas de caractériser à l'encontre de Marc Fievet les faits de trafic de stupéfiants ». Elle estime, par ailleurs, qu'il n'y a pas lieu non plus de poursuivre pour « subornation de témoins » le personnel des douanes, qui avait convaincu l'agent de plaider coupable dans le but d'obtenir une libération rapide après son transfert en France, car il ne pouvait imaginer que cet engagement ne serait pas suivi d'effet après l'arrivée de François Auvigne, nouveau directeur des douanes ». Marc Fievet qui a passé onze ans en prison, dont huit en France, estime que les douanes ne l'ont pas « couvert » lors de son arrestation. L'administration assure, elle, que l'agent NS55 aurait caché des opérations « intermédiaires ». Une version démentie par l'instruction. L'ancien directeur de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), Jean Henri Hoguet, a affirmé à la juge qu'il n'avait « jamais entendu la DNRED dire que ce dernier avait tenté de faire du trafic pour son propre compte ».

Il confirme que plusieurs responsables des douanes sont allés rendre visite à Marc Fiévet en Espagne, puis en Angleterre et au Canada : « On lui a dit de plaider coupable et qu'ensuite on le ferait rapatrier en France pour arranger les affaires », assure le haut fonctionnaire.

Cependant, Jean-Henri Hoguet assure qu'il s'est passé ensuite « quelque chose de tout à fait inhabituel » : le nouveau directeur général des douanes, qui ne connaissait pas l'affaire, devait intervenir auprès du ministre des Finances, qui devait lui-même avertir le ministère de la Justice pour tenter d'obtenir — via le parquet — sa remise en liberté. « Une peine symbolique, comme par exemple cinq ans avec sursis », précise l'ex patron de la DNRED. Une promesse faite à l'agent infiltré qui n'a jamais été tenue.

La situation a scandalisé M. Hoguet : « Si je suis sorti de ma réserve, c'est que je trouve inadmissible ce qui s'est passé (...). C'est la première fois que je rencontre un tel comportement qui fait que la continuité de l'État n'est pas assurée ou assumée ». L'avocat de l'aviseur, Christophe Pech de Laclause, entend bien s'appuyer sur cette ordonnance pour relancer la procédure de révision du procès au Canada et engager la responsabilité de l'État français. Pendant ce temps, les tracas se poursuivent pour Fievet, libéré le 26 mai 2005, il est « conditionnable » jusqu'en 2013.

L'« affaire Fievet » a été évoquée par un grand nombre de média télévisé et de presse écrite français, et plus particulièrement dans les émissions d'investigation telles que Pièces à conviction (4 reportages diffusés en 2003, 2004, 2005, 2006), Dossier Scheffer, Zone interdite. En 2005, les droits du livre L'Aviseur ont été acheté par le producteur Dimitri Rassam. le film a été réalisé par Julien Leclercq en 2012 en Espagne et au Canada avec Abdel Raouf Dafri au scénario. L'avant-première de Gibraltar au festival du film d'Angoulême 2013 et le film est sorti est en salle le 11 septembre 2013 avec pour titre: "Gibraltar". Le DVD est sorti le 15 janvier 2014.

De mai 2007 jusqu'en avril 2008, Marc Fievet a effectué un tour de France pour informer de la problématique « drogue » et sensibiliser les douaniers sur sa situation. Ce « tour de France » a été suivi par une équipe de journalistes qui ont mis en ligne des infos et des images de ce "narcotour de France ".



TF1 avec son magazine "7 à 8", FR3 avec l'émission "Pièces à Conviction" , FR2 avec "TOUT LE MONDE EN PARLE" , M6 avec "Zone interdite", Libération, Marianne, Le Monde, Le Parisien, La Voix du Nord, La Dépêche du Midi, Entrevue, Blast, Playboy,etc. ont abordé la situation de Marc Fievet.

Marc Fievet a écrit quatre livres: "L'Aviseur" édité chez Michel Lafon et "Dans la peau d'un narco", avec Olivier-Jourdan Roulot, édité chez HUGODOC puis GIBRALTAR (Michel Lafon) et INFILTRE au coeur de la mafia (HUGOdoc) avec Olivier Jourdan Roulot
Le film GIBRALTAR de Julien Leclercq, trés librement inspiré du livre L'Aviseur a été scénarisé par Abdel Raouf Dafri, est sorti en salle le 11 septembre 2013.

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“THE INFORMANT”, DIRIGIDA POR JULIEN LECLERQ, LLEGA A LOS CINES EL 28 DE MARZO

“THE INFORMANT”, DIRIGIDA POR JULIEN LECLERQ, LLEGA A LOS CINES EL 28 DE MARZO
 
 “THE INFORMANT”, DIRIGIDA POR JULIEN LECLERQ, LLEGA A LOS CINES EL 28 DE MARZO


Un trepidante thriller, basado en una historia real, sobre el tráfico de drogas en Gibraltar
“THE INFORMANT”, del director francés Julien Leclerq (El asalto, Chrysalis), llegará a las pantallas españolas el 28 de marzo.
 
Escrita por Abdel Raouf Dafri y el propio Julien Leclerq, es un guión inspirado en la historia real de Marc Fiévet, un infiltrado en el grupo de camellos de Gibraltar, a quien los poderes políticos franceses terminaron abandonando a su suerte.


http://www.alimprofilms.com/noticias/the-informant-dirigida-por-julien-leclerq-llega-a-los-cines-el-28-de-marzo/
 
Protagonizada por Gilles Lellouche (Cuenta atrás,  L'instinct de mort), Tahar Rahim (Un profeta, El pasado) y el actor italiano Riccardo Scamarcio (Tengo algo que deciros, A Roma con amor), es un thriller trepidante sobre el mundo del narcotráfico y los intereses creados de las administraciones encargadas de controlarlos.
Tags : Abdel Raouf Dafri, Aviseur, Bernard PUYANET – Ex Directeur DNRED Paris – France, Bernard ROUX – Ex attaché à l’ambassade de France à Washington, Christian Gatard, CIA, Claudio Pasquale Locatelli, Cocaïne, David May - DEA Atlanta Field Division, Davis May - DEA Paris, DEA, DED, Degresley, Dimitri Rassam, DNRED, DOD, Douane française, DRD, Echelon DNRED Nantes, Ernest Whilley, Fernando MUÑOZ – SVA (Servicio Viligencia Aduanera) – Algésiras – Espagne, François Auvigne, Francis Geoffroy, Gibraltar, Graham Titmuss, GRC, Guardia civil, HM Customs and Excise, Ian ANDERSON – Custom officer Chef du Département Cocaïne – Londres (UK), Infiltré, Jean Paul Garcia, Jo Lesquert, John Hector-HM Customs, Joseph Le Luarn, Julien Leclercq, Marc Fievet, Marc LERESTRE – Ex attaché des douanes françaises à Londres, Mario Le Corff, Michel Charasse, Michel Ribatet, narcotrafic, NS 55 DNRED, NS55 DNRED, OCTRIS, Opération DINERO, Policia, RCMP, secret défense, Services de Renseignements, SVA
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#Posté le jeudi 27 mars 2014 08:57

GIBRALTAR, rebaptisé THE INFORMANT sort en DVD chez les Bataves!

The Informant (Gibraltar) (dvd)
 GIBRALTAR, rebaptisé THE INFORMANT sort en DVD chez les Bataves!
 
Fransman Marc Duval leeft met vrouw en dochter behoorlijk boven zijn stand in Gibraltar. Zijn café loopt voor geen meter en hij heeft een veel te dure boot aangeschaft. De geldnood maakt dat hij zich laat strikken om als infiltrant voor de Franse douane te gaan werken. Voor hij er erg in heeft zit Duval tot zijn nek in het drugssmokkelcircuit.
 
Door wat klusjes voor hem te doen wint Duval (Gilles Lellouche) het vertrouwen van een machtige smokkelaar van cocaïne. Eenmaal binnengedrongen in het wereldje wordt het al snel gevaarlijk en moet Duval de ene leugen op de andere stapelen om zich niet verdacht te maken. Zijn opdrachtgever van de douanepolitie, gespeeld door Tahar Rahim (Un prophet, Les hommes libres) kan zijn afspraken niet nakomen, qua betaling noch bescherming.
 
Gibraltar, hier om onduidelijke reden uitgebracht onder een Engelse titel, is gebaseerd op het autobiografische boek L'aviseur van Marc Fievet.
 
De gebeurtenissen zijn dus authentiek. Dat maakt het verhaal nog niet per se verrassend, hoe onnavolgbaar ingewikkeld het hier en daar ook in elkaar zit. Het gaat gestaag van kwaad tot erger en Duval en zijn gezin zijn bepaald niet de benijden.
 
Lees meer : http://www.hifi.nl/artikel/21824/The-Informant-Gibraltar-dvd.html#ixzz2x67GRt5n
Tags : Abdel Raouf Dafri, Aviseur, Bernard PUYANET – Ex Directeur DNRED Paris – France, Bernard ROUX – Ex attaché à l’ambassade de France à Washington, Christian Gatard, CIA, Claudio Pasquale Locatelli, Cocaïne, David May - DEA Atlanta Field Division, Davis May - DEA Paris, DEA, DED, Degresley, Dimitri Rassam, DNRED, DOD, Douane française, DRD, Echelon DNRED Nantes, Ernest Whilley, Fernando MUÑOZ – SVA (Servicio Viligencia Aduanera) – Algésiras – Espagne, François Auvigne, Francis Geoffroy, Gibraltar, Graham Titmuss, GRC, Guardia civil, HM Customs and Excise, Ian ANDERSON – Custom officer Chef du Département Cocaïne – Londres (UK), Infiltré, Jean Paul Garcia, Jo Lesquert, John Hector-HM Customs, Joseph Le Luarn, Julien Leclercq, Marc Fievet, Marc LERESTRE – Ex attaché des douanes françaises à Londres, Mario Le Corff, Michel Charasse, Michel Ribatet, narcotrafic, NS 55 DNRED, NS55 DNRED, OCTRIS, Opération DINERO, Policia, RCMP, secret défense, Services de Renseignements, SVA
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#Posté le jeudi 27 mars 2014 08:08

GIBRALTAR sort en Espagne en langue espagnole sous le titre "THE INFORMANT""

GIBRALTAR sort en Espagne en langue espagnole sous le titre "THE INFORMANT""Dirigida por el francés Julien Leclercq y basada en acontecimientos reales de la vida de Marc Fiévet, un expatriado francés infiltrado en un grupo de camellos de Gibraltar y confidente de la policía francesa de aduanas (cuyas autoridades, ministro incluido, finalmente no cumplieron las promesas efectuadas y le dejaron abandonado a su suerte, por lo que tuvo que cumplir diez años de cárcel), e interpretada por Gilles Lellouche (Cuenta atrás, en el confidente), Tahar Rahim (Un profeta, en el agente con corazón) y Riccardo Scamarcio (A Roma con amor, en el papel de un capo mafioso modelo “antiguo”, de los que creen en la familia por encima de todo y pactan vender a todos sus colegas al FBI a cambio de impunidad), la película The Informant –que en otros países se ha titulado Gibraltar- se estrena en los cines españoles el 28 de marzo de 2014.


http://periodistas-es.com/informant-el-trafico-de-drogas-en-gibraltar-31786

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Tags : Abdel Raouf Dafri, Aviseur, Bernard PUYANET – Ex Directeur DNRED Paris – France, Bernard ROUX – Ex attaché à l’ambassade de France à Washington, Chapter 2, Christian Gatard, CIA, Claudio Pasquale Locatelli, Cocaïne, D.C – USA, David May - DEA Atlanta Field Division, David May Dea Paris, Davis May - DEA Paris, DEA, DED, Degresley, Dimitri Rassam, DNRED, DOD, Douane française, DRD, Echelon DNRED Nantes, Eric Clemot, Ernest Whilley, Fernando MUÑOZ – SVA (Servicio Viligencia Aduanera) – Algésiras – Espagne, Fournier, François Auvigne, Francis Geoffroy, Gibraltar, Graham Titmuss, GRC, Guardia civil, HM Customs and Excise, Ian ANDERSON – Custom officer Chef du Département Cocaïne – Londres (UK), Infiltré, Jean Paul Garcia, Jo Lesquert, John Hector-HM Customs, Joseph Le Luarn, Julien Leclercq, Marc Fievet, Marc LERESTRE – Ex attaché des douanes françaises à Londres, Mario Le Corff, Michel Charasse, Michel Ribatet, narcotrafic, NS 55 DNRED, NS55 DNRED, OCTRIS, Opération DINERO, Policia, RCMP, secret défense, Services de Renseignements, SVA, U.K
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#Posté le mardi 25 mars 2014 19:05

Modifié le mercredi 26 mars 2014 05:10

Les dernières News sur Claudio Pasquale Locatelli

Lu dans le Parisien du 3 septembre 2013
 
Les dernières News sur Claudio Pasquale LocatelliEvasion en 1989: 3 ans de prison pour le baron de la drogue italien Claudio Locatelli
 
Le baron de la drogue italien Claudio Pasquale Locatelli, 61 ans, a été condamné le mardi 3 septembre par les assises des Alpes-Maritimes à trois ans de prison pour s'être évadé il y a 24 ans de l'hôpital de Grasse (Alpes-Maritimes).Le ministère public avait requis dix ans de prison à son encontre, l'estimant en outre coupable du braquage d'un homme lors de son évasion. Le commando venu le libérer avait en effet contraint un agent hospitalier à lui abandonner sa 2CV pour prendre la fuite.

Des faits que Claudio Locatelli a niés avoir commis lui-même et pour lesquels il a été acquitté par la cour. Au cours du procès débuté lundi, aucun des témoins ne s'est constitué partie civile, pas même un ancien policier qui avait pourtant été assommé par le commando venu libérer Locatelli.Et tous ont semblé avoir la mémoire qui flanche. "Ca fait un quart de siècle!", a argué une ancienne employée de l'hôpital pendant l'audience.Détenu à la maison d'arrêt de Grasse en 1989 pour trafic de stupéfiants, Locatelli, narcotrafiquant d'envergure internationale, avait réussi à se faire transférer à l'hôpital en se cassant un bras. Un commando de cinq hommes armés, dont on n'a jamais retrouvé la trace, étaient alors venus le libérer.Pendant sa cavale, il avait été interpellé à plusieurs reprises et avait été remis en liberté pour des questions de procédure, avant d'être finalement de nouveau arrêté en Espagne. L'homme doit encore être jugé en Espagne en octobre, puis en Italie, toujours pour trafic de stupéfiants.Proche de la mafia napolitaine, ce trafiquant de haschich et de cocaïne, qu'il a importées massivement en Europe, a déjà passé 25 ans de sa vie derrière les barreaux.
 
http://www.leparisien.fr/nice-06000/evasion-en-1989-3-ans-de-prison-pour-le-baron-de-la-drogue-italien-claudio-locatelli-03-09-2013-3104217.php
 
------------------
 
Lu dans La Repubblica de Milano du 13 novembre 2013
 
 
Les dernières News sur Claudio Pasquale LocatelliProcesso in vista per Pasquale Locatelli: Saviano lo definì "il broker della cocaina"
 
L'uomo, la cui carriera nel narcotraffico è stata ampiamente descritta nel libro 'ZeroZeroZero', sarebbe dietro a un traffico internazionale di stupefacenti da Spagna e Sudamerica in cui è coinvolto un ex sottufficiale del Ros
di MARA MOLOGNI
Lo leggo dopo
 
 
Pasquale Locatelli 
 
 
 
BERGAMO - Il "broker" della droga, "il Copernico del commercio di cocaina", "il prototipo dell'imprenditore che si è costruito da solo facendo affidamento solo sulle proprio e forze e sul proprio senso degli affari." Roberto Saviano nel suo libro ZeroZeroZero aveva definito Pasquale Claudio Locatelli. E proprio Locatelli sarebbe dietro al traffico internazionale di stupefacenti che dalla Spagna e dal Sudamerica arrivavano nel nostro Paese: un traffico scoperto dopo il sequestro di 920 chili di hashish nel garage di proprietà di Gianfranco Benigni, ex sottoufficiale dei Ros. È questa la tesi della Procura di Bergamo, che ha comunicato la chiusura delle indagini e la richiesta di rinvio a giudizio per 'Mario di Madrid' (altro nome con cui l'uomo era noto nell'ambiente del narcotraffico).

Tutto comincia a Bergamo nel 2008, quando i carabinieri perquisiscono il garage di un loro ex collega, che nel 2010 sarà condannato in primo grado a dieci anni al termine del processo sulle operazioni antidroga dei Ros del generale Giampaolo Ganzer, e ci trovano 920 chili di hashish, divisa in pacchi da oltre 30 chili l'uno. Le indagini portano presto gli inquirenti a individuare i corrieri della droga: un uomo e una donna di nazionalità francese (la scelta di utilizzare una coppia doveva servire a passare inosservati nel caso di eventuali controlli) e Dario Ferraro, 56 anni, residente a Malaga.

La maggior parte della sostanza stupefacente (circa 600 chili) sarebbe stata trasportata dalla Spagna all'Italia con un'automobile attraverso la Francia. Una volta testato il prodotto, giudicato di scarsa qualità dai trafficanti, sarebbe stato necessario un ulteriore acquisto di 300 chilogrammi di hashish sul mercato italiano per rinforzare la merce e renderla più appetibile, e quindi vendibile, ai consumatori. Gli inquirenti riescono ad arrivare a Locatelli attraverso l'analisi dei tabulati e delle celle agganciate dai cellulari, oltre che dei dati del gps montato sul furgone a noleggio utilizzato dal gruppo per trasferire la droga. L'iter giudiziario è stato allungato dal fatto che attualmente Locatelli è detenuto in Spagna per altro reato: la notifica dell'atto di chiusura delle indagini è stata consegnata solo durante un momentaneo trasferimento del detenuto in Francia, Paese definito "più collaborativo" dal procuratore bergamasco Francesco Dettori.

Il pm Maria Cristina Rota ha invece escluso qualsiasi possibile collegamento tra questo caso e l'omicidio di Yara Gambirasio. Dopo il rinvenimento del corpo della ragazza era circolata la notizia che il padre, Fulvio Gambirasio, avesse testimoniato in tribunale proprio contro Pasquale Locatelli. La circostanza è stata però categoricamente smentita dallo stesso Gambirasio.

Locatelli, 61enne nato in un piccolo paese della Val Imagna, passa dal traffico di auto di grossa cilindrata a quello di droga negli anni Ottanta, quando a Milano la cocaina diventa sempre più di moda. Già condannato a 20 e 10 anni di carcere ma latitante, viene sorpreso dalla polizia francese a Saint Tropez. Nella villa in cui l'uomo si nascondeva vengono trovati anche 40 chili di coca colombiana.

Ma Locatelli riesce a fuggire e ad arrivare in Spagna. E proprio in Spagna viene di nuovo fermato nel 1994, nel corso della operazione Dinero: si scopre che a Locatelli sono intestate almeno quattro grandi navi utilizzate per il traffico di stupefacenti. Dopo una serie di arresti e scarcerazioni finisce definitivamente in carcere nel 2010, dopo che la Dda di Napoli spicca un mandato di cattura internazionale per associazione finalizzata al narcotraffico.
http://milano.repubblica.it/cronaca/2013/11/13/news/processo_in_vista_per_pasquale_locatelli_saviano_lo_defin_il_broker_della_cocaina-70906223/
Tags : Abdel Raouf Dafri, Aviseur, Bernard PUYANET – Ex Directeur DNRED Paris – France, Bernard ROUX – Ex attaché à l’ambassade de France à Washington, Chapter 2, Christian Gatard, CIA, Claudio Pasquale Locatelli, Cocaïne, D.C – USA, David May - DEA Atlanta Field Division, David May Dea Paris, Davis May - DEA Paris, DEA, DED, Degresley, Dimitri Rassam, DNRED, DOD, Douane française, DRD, Echelon DNRED Nantes, Eric Clemot, Ernest Whilley, Fernando MUÑOZ – SVA (Servicio Viligencia Aduanera) – Algésiras – Espagne, Fournier, François Auvigne, Francis Geoffroy, Gibraltar, Graham Titmuss, GRC, Guardia civil, HM Customs and Excise, Ian ANDERSON – Custom officer Chef du Département Cocaïne – Londres (UK), Infiltré, Jean Paul Garcia, Jo Lesquert, John Hector-HM Customs, Joseph Le Luarn, Julien Leclercq, Marc Fievet, Marc LERESTRE – Ex attaché des douanes françaises à Londres, Mario Le Corff, Michel Charasse, Michel Ribatet, narcotrafic, NS 55 DNRED, NS55 DNRED, OCTRIS, Opération DINERO, Policia, RCMP, secret défense, Services de Renseignements, SVA, U.K
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#Posté le dimanche 16 mars 2014 08:40

Modifié le dimanche 16 mars 2014 09:11

Les Blanchisseurs de Jeffrey Robinson!

 
Les Blanchisseurs de Jeffrey Robinson!Un livre écrit en 1994, par Jeffrey Robinson, un américain vivant en Grande Bretagne, s'intitulant : « Les Blanchisseurs » et paru en septembre 1995 aux éditions  « Presses de la Cité » avec pour N° ISBN le : 2-258-04057-4 et N° code barres le : 9 782258 040571. 
 
On peut lire à la page 134, et en bas de la page, me sautent à la tête deux noms : Pasquale LOCATELLI et Roberto SEVERA, que je connus certainement plus que ce Jeffrey Robinson qui écrivit sur eux dès le début de l'année 1995. Les trois pages consacrées à cette affaire Dinero ne font que me donner plus d'éléments pour démontrer que j'ai été sacrifié par les « services » pour la réussite de leur brillante opération et qu'il fallait que je reste « collé » à Locatelli sans qu'on puisse prévenir les autorités espagnoles de ma position.
 
L'extrait de la prose de Jeffrey Robinson suffira pour comprendre ma situation lorsque j'étais infiltré dans l'organisation Locatelli à partir de 1993.
 Les Blanchisseurs de Jeffrey Robinson!
       « Anguilla...91 kilomètres carrés de sable et d'hôtels au c½ur des Antilles. La pêche et le tourisme sont les deux mamelles de l'économie. Colonie de la couronne britannique, l'île dispose d'une large autonomie. On y trouve aussi des banques. Mais jamais on n'avait vu dans les Caraïbes une banque semblable à celle qui y a été ouverte en 1994.
      A la différence de la plupart des autres banques, celle-là n'était constituée que d'un ordinateur, d'un télécopieur et de sept clients. Elle ne fonctionnera que six mois. Mais pendant ce bref laps de temps, 52 millions de dollars appartenant qu cartel de Cali furent blanchis par son intermédiaire.
Si le nom de cette banque a été maintenu secret, le plan qui a abouti à sa création est connu sous le nom d'  « opération Dinero ».
Fondée et administrée paLes Blanchisseurs de Jeffrey Robinson!r la Drug Enforcement Agency, elle instituait un précèdent de taille : pour la première fois, le gouvernement américain finançait la création d'une institution financière à seule fin de prendre des blanchisseurs au piége.
      Tout avait commencé en 1991, quand des agents infiltrés de la DEA, s'étant fait passer pour des blanchisseurs, collectèrent des fonds en espèces appartenant à des trafiquants de New York, de Houston, de Los Angeles et de Miami. L'un d'eux leur suggéra en passant de fonder une banque. L'idée fit son chemin, et le procureur général des Etats-Unis conféra personnellement les autorisations nécessaires à la DEA pour que l'agence puisse blanchir des fonds issus du NARCOTRAFIC.
      Les Britanniques furent informés de ce plan et acceptèrent d'y coopérer, mais le gouverneur général d'Anguilla fut la seule personnalité de l'île à être mise au fait de l'opération. La DEA estimait trop dangereux de mettre trop d'autochtones « dans le coup ».
      Au début de 1992, une identité plausible fut donnée aux agents qui devaient jouer le rôle de banquiers. C'était là un point crucial, dans la mesure où les gens du cartel de Cali ne manqueraient pas d'engager des avocats et des détectives privés pour enquêter sur le passé de leurs interlocuteurs. La DEA fournit donc à ses hommes des faux noms, de fausses familles et de fausses adresses personnelles (dans un cas précis, on alla même jusqu'à faire emménager l'agent concerné à l'adresse qui lui avait été attribuée), sans compter des références professionnelles plus que suffisantes pour rassurer les trafiquants.
      Ensuite, ces agents créèrent une banque à part entière au moyen d'une douzaine de sociétés écrans et ouvrirent plus de 50 comptes d'entreprise dans d'autres banques, afin que leur établissement soit en mesure de fournir à ses plus gros clients toutes sortes de facilités en matière d'opérations de change, de chaque de caisse et de virement par câble.
      Le cartel mordit à l'hameçon et entra donc en relations d'affaires avec la DEA. À un moment donné, un de ses émissaires déclara même à nos faux banquiers que ses chefs appréciaient tellement la façon dont se déroulaient  les choses à Anguilla qu'ils espéraient bien pouvoir y blanchir environ 500 millions de dollars. Ils souhaitaient également que la banque émette des prêts destinés à l'achat de navires et cautionnés par des dépôts d'espèces.
      Chaque dépôt, chaque transfert télégraphique permettait à la DEA - assistée par l'IRS[1] et le FBI -  de collecter des preuves et des noms. C'est ainsi que l'enquête fit surgir ceux de deux importants contacts italiens du cartel : Pasquale Locatelli et Roberto Severa.
      Locatelli évadé par hélicoptère d'une prison française où il purgeait une peine de vingt ans pour commerce de drogue, avait des affaires un peu partout en Europe et au Canada. Il était spécialisé dans le transport de la cocaïne colombienne vers la France, la Roumanie, la Croatie, l'Espagne, la Grèce et le Canada. En conséquence directe de l'Opération Dinero, l'un de ses navires fut arraisonné par les forces de l'OTAN alors qu'il cherchait à contourner l'embargo sur la Croatie ; à son bord, on trouva des conteneurs remplis d'armes légères et de munitions.
      Quant à Severa, un des parrains du narcotrafic romain, on découvrit qu'il blanchissait des fonds par le biais d'un réseau de supermarchés et de parcs de stationnement. Ce réseau avait des ramifications jusqu'à New York, au Canada et en Colombie.
      Peu après que la DEA eut décidé d'abattre ses cartes et de fermer la banque, il fut procédé à 88 arrestations dans cinq pays. Les agents américains avaient blanchi prés de 200 millions de dollars pour le compte du cartel de Cali. L'essentiel était reparti depuis longtemps vers la Colombie et le Venezuela, où il avait aussitôt disparu. Faire une croix sur de telles sommes représentait une décision difficile à prendre pour les services américains, qui savaient toutefois qu'à la moindre tentative de confiscation ; l'entière opération aurait capoté. Or celle-ci avait pour objectif d'arrêter le plus grand nombre possible de trafiquants. Les agents de la DEA réussirent tout de même à récupérer quelques millions de dollars, 9 tonnes de cocaïne et trois tableaux de grande valeur – un Picasso, le Saint Paul de Rubens et un portrait d'homme signé Joshua Reynolds.
      Sans doute plus important encore, l'analyse des comptes des sept clients qui utilisaient la banque à des fins de blanchiment donna aux services  de répression du trafic une vision claire des affaires financières internationales du cartel. Notons aussi que les généreuses commissions versées par les trafiquants à nos pseudo banquiers suffirent à amortir tous les frais de l'Opération Dinero.
      A Washington aujourd'hui, vous ne trouverez personne pour vous dire si la banque de l'Opération Dinero est le seul, ou le dernier, établissement financier administré par DEA. Il y en a probablement d'autres. L'idée consiste sans doute à donner à réfléchir aux narcotrafiquants désireux de se lancer dans le blanchiment sous le soleil des Caraïbes. Vont-ils traiter avec une banque, ou avec le gouvernement américain ? Dans le second cas de figure, les termes du contrat sont limpides, ils risquent d'en prendre pour vingt ans, et sans intérêts ?

[1] IRS : (US) Internal Revenue Service : Administration Fiscale

Les Blanchisseurs de Jeffrey Robinson!Les Blanchisseurs de Jeffrey Robinson!
Tags : Abdel Raouf Dafri, Aviseur, Bernard PUYANET – Ex Directeur DNRED Paris – France, Bernard ROUX – Ex attaché à l’ambassade de France à Washington, Chapter 2, Christian Gatard, CIA, Claudio Pasquale Locatelli, Cocaïne, D.C – USA, David May - DEA Atlanta Field Division, David May Dea Paris, Davis May - DEA Paris, DEA, DED, Degresley, Dimitri Rassam, DNRED, DOD, Douane française, DRD, Echelon DNRED Nantes, Eric Clemot, Ernest Whilley, Fernando MUÑOZ – SVA (Servicio Viligencia Aduanera) – Algésiras – Espagne, Fournier, François Auvigne, Francis Geoffroy, Gibraltar, Graham Titmuss, GRC, Guardia civil, HM Customs and Excise, Ian ANDERSON – Custom officer Chef du Département Cocaïne – Londres (UK), Infiltré, Jean Paul Garcia, Jo Lesquert, John Hector-HM Customs, Joseph Le Luarn, Julien Leclercq, Marc Fievet, Marc LERESTRE – Ex attaché des douanes françaises à Londres, Mario Le Corff, Michel Charasse, Michel Ribatet, narcotrafic, NS 55 DNRED, NS55 DNRED, OCTRIS, Opération DINERO, Policia, RCMP, secret défense, Services de Renseignements, SVA, U.K
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#Posté le samedi 15 mars 2014 06:39

Modifié le dimanche 16 mars 2014 07:06

Le DEA savait depuis l'opération DINERO!

La quatrième arrestation de Claudio Pasquale Locatelli.
 
Ce que l'on pouvait lire en 2010 dans ABC!
 
 
 
CONFIRMATION que les services régaliens chargés de la lutte contre la drogue ne font jamais leur travail et David May de la DEA, en ce qui concerne Claudio Pasquale Locatelli, a une responsabilité totale dans ces "anomalies"!
 
 
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Le DEA savait depuis l'opération DINERO!
 
 
Le DEA savait depuis l'opération DINERO!
David May est:


Senior Director, Diversion Control and Federal Investigations chez AmerisourceBergen 
Assistant Special Agent in Charge chez Drug Enforcement Administration
 
http://www.linkedin.com/pub/david-may/60/4a2/712
 
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Le DEA savait depuis l'opération DINERO!
 
Le 28 mai 2010, c'était la quatrième arrestation de Claudio Pasquale Locatelli à Madrid!Le DEA savait depuis l'opération DINERO!
 
TATIANA G. RIVAS | MADRID
 






Una vez más, Pasquale Claudio Locatelli, conocido como «Mario de Madrid», ha sido detenido en España. Por cuarta vez. Ocurrió el viernes a las 13 horas en el Aeropuerto de Barajas. Este fugitivo, considerado por la Policía como el principal narcotraficante de la Camorra napolitana, cuya red se vincula con el clan Mazzarella, se disponía a recoger a su hijo Massimiliano en la Terminal 1 del aeródromo. Cuando Locatelli apareció por la zona de llegadas, agentes del Grupo de Localización de Fugitivos de la Comisaría General de la Policía Judicial tenían preparada una emboscada. De nuevo, le echaron el guante.
La llegada del avión de su vástago desde el aeropuerto de Orio del Serio, cerca de Milán, estaba prevista para las 11.00 de la mañana en Madrid, pero sufrió un retraso de dos horas, momento en que Locatelli se dirigió al aeropuerto. La detención fue posible gracias al seguimiento que la policía financiera italiana llevó a cabo del hijo y otros miembros de su familia, informó el viernes la dirección antimafia de Nápoles.
Dos agentes italianos siguieron de cerca los pasos de Massimiliano. Se subieron al avión con él para informar a las Fuerzas de Seguridad españolas de sus movimientos.
Investigado desde 1987
A este italiano, natural de Almenno San Bartolomeo, se le considera enlace clave entre cárteles colombianos productores de cocaína, organizaciones de narcotraficantes europeas y traficantes de hachís del norte de África.
Locatelli estaba siendo investigado en el marco de una operación de la policía italiana iniciada en 2005 sobre las ramificaciones de la Camorra dedicadas al tráfico de cocaína y hachís. A este hombre de 58 años, se le persigue desde 1987, momento en que la policía italiana le considera como uno de los máximos responsables de la introducción en el país de importantes cantidades de estupefacientes.
Su historial delictivo es largo. En 1989, cuando cumplía prisión en la cárcel de Grasse, al sur de Francia, se fugó en su traslado al centro hospitalario Clavary para recibir asistencia médica. Conchabado con cinco operarios del hospital consiguió darse a la fuga. Los dos policías que se encargaban de su custodia fueron golpeados por la espalda, despojados de sus pistolas y esposados por los compinches, quienes iban encapuchados y armados.
España, punto de encuentro
El camorrista Locattelli ha sido detenido cuatro veces en España. En Madrid, tres: en 1994, en 2001 y ahora. En Alicante se le capturó en 2006.
Según informó en 1994 el diario italiano «Corriere della Sera», el prófugo fue capturado en Madrid mientras cenaba con una «hermosa» mujer, también detenida. En 2001 se le apresó durante una operación conjunta de la policía española, italiana y a agencia antidrogas norteamericana en el marco de la operación «Dinero». Se detuvo a un centenar de personas, se decomisó alrededor de 32 millones de dólares y cinco toneladas de cocaína.
Hace cuatro años se le dio alcance en el Puerto Deportivo de Alicante en la operación denominada «Claudia». Agentes del Cuerpo Nacional en colaboración con la policía financiera italiana le arrestaron cuando se disponía a entrar en un hotel. En aquella ocasión se incautó 77.000 euros en efectivo ocultos en un vehículo de alquiler que conducían. El viernes en Barajas portaba un pasaporte y un permiso de conducir de Eslovenia falsos y cinco teléfonos móviles.
La suerte, de su lado
El «narco» camorrista ha conseguido zafarse de la justicia gracias a su fuga y a los vicios jurídicos de forma en una «euroorden», pero sobre él pesaban siete sentencias ejecutorias en 2006. Así se detalla en el auto 068/2007 por el que se falló, ante recurso de amparo de Locatelli, la suspensión de entrega a Italia.
Locatelli, acusado de «asociación para delinquir y tráfico internacional de estupefacientes», es requerido en este momento por las policías de Francia e Italia.
 
http://www.abc.es/20100530/madrid-madrid/maximo-narco-camorra-20100530.html
 
 
Opération Dinero:
Operation Dinero: New global crackdown on money-laundering ...
www.lasvegassun.com/.../operation-dinero-new-global-crackdown-on-money -lau/‎3 Jul 1996 ... Operation Dinero was a signal event: It was the first time American officials
attacked narcotics traffickers by setting up a phony bank to intercept ...


The Beeper, the Pay Phone and the DEA's 'Operation Dinero' : Make ...articles.latimes.com/1995-01-07/local/me-17316_1_pay-phone7 Jan 1995 ... The Beeper, the Pay Phone and the DEA's 'Operation Dinero' : Make a deal to
help them and they fix you up with a beeper and a code, then ...
List of Drug Enforcement Administration operations - Wikipedia, the ...
en.wikipedia.org/.../List_of_Drug_Enforcement_Administration_operations‎The following is a list of major operations undertaken by the United States Drug
Enforcement ... Operation Dinero; Operation Global Sea; Operation Snowcap ...


How The Government Set Up A Fake Bank To Launder Drug Money ...
www.npr.org/.../how-the-government-set-up-a-fake-bank-to-launder-drug- money‎21 Nov 2012 ... In the end, 117 people in four countries were arrested in what became known as
Operation Dinero. Usually, the secrecy of the offshore world ...


DEA - Publications - Briefing Book - Operation Dinero
www.druglibrary.org/schaffer/dea/pubs/briefing/4_5.htm‎Operation Dinero began in the DEA Atlanta Division during 1992 when DEA
Special Agents penetrated the Cali mafia and were commissioned by the ...



Operation Green Ice and Operation Dinero
www.laundryman.u-net.com/printversion/operation_green_ice.html‎15 Jun 2006 ... Operation Green Ice and Operation Dinero. In Operation Green Ice, law
enforcement from Italy, Colombia, the United Kingdom, Canada, Spain, ...


THE END OF ORDINARY MONEY ::.. Money ... - Before It's News
beforeitsnews.com/.../the-end-of-ordinary-money-money-encryption- banking-drugs-and-related-topics-part-ii-2433116.html12 Jun 2013 ... And this cleverly code-named “Operation Dinero” added $52 million, nine tons of
cocaine, and a number of paintings (including works by ...


The Bullet Or the Bribe: Taking Down Colombia's Cali Drug Cartel - Résultats Google Recherche de Livres
books.google.fr/books?isbn=0275977129
Ron Chepesiuk - ‎2003 - 294 pages
The U.S. Justice Department (DOJ), however, never had much faith in sting
operations like Operation Dinero. "We were shocked when Janet Reno said we
had ...
Fake Bank Set Up by U.S. Agents Snares Drug-Money Launderers ...
www.nytimes.com/.../fake-bank-set-up-by-us-agents-snares-drug-money- launderers.html‎17 Dec 1994 ... Officials involved in the latest investigation, called Operation Dinero, said they
had documented the cartel's transactions with two Italian crime ...


[PDF]  
Wilmer Parker - Executive Intelligence Review
www.larouchepub.com/.../eirv22n06-19950203_065-wilmer_parker.pdf‎16 Jan 2013 ... sible for prosecuting Operation Polar Cap, the government's largest drug ...
helped set up Operation Dinero, a money-laundering opera tion that ...


 





The Bullet Or the Bribe: Taking Down Colombia's Cali Drug Cartel

 books.google.fr
Ron Chepesiuk - ‎2003 - 294 pages
The U.S. Justice Department (DOJ), however, never had much faith in sting
operations like Operation Dinero. "We were shocked when Janet Reno said we
had less than three months to close Operation Dinero," Bruton recalled. "It's true
that ...
Money Laundering: A Guide for Criminal Investigators, Third ...

 books.google.fr
John Madinger - ‎2011 - 430 pages
An.example.of.a.more.ambitious.investigation.is.Operation. Dinero,.in.which.the.
government.obtained.an.actual.“brass. plate”.private.offshore.bank..This.was.a.
highly.successful. operation. that. had. tremendous. potential. for. developing. an.
International Narcotics Control Strategy Report, 1995

 books.google.fr
DIANE Publishing Company - ‎1995 - 534 pages
Spanish and Italian police have participated with DEA in Operation Dinero,
aimed at penetrating the Cali Cartel's money-laundering activities in Italy and
Spain. Operation Uinero resulted in the seizure of over $800,000.00 and 5,400
kilograms ...
The Mammoth Book of Drug Barons

 books.google.fr
Paul Copperwaite - ‎2011 - 512 pages
In Operation Dinero, authorities in the United States, Italy,Spain and Great Britain
hadusedaclever sting to follow the cartel'smoney trail and unravelawebof
organized crime syndicate connections in Italy, Russia, Great Britain andseveral
other ...
From Pablo to Osama: Trafficking and Terrorist Networks, ...

 books.google.fr
Michael Kenney - ‎2007 - 293 pages
undercover police operations and, 83, 99 Mexico Colombian-Mexican smuggling
network, 107 drug trafficking routes to, 28 ... 98 Operation Banshee, 91–92, 94
Operation Cashback, 79 Operation Dinero, 99 Operation Enduring Freedom, 169
, ...
Redefining Transatlantic Security Relations: The Challenge ...

 books.google.fr
Dieter Mahncke, Wyn Rees, Wayne Thompson - ‎2004 - 242 pages
... 153 Nunn-Lugar Co-operative Threat Reduction Programme 142-3, 211 Nye,
Josephs. 138 Oklahoma bombing 166 Omnibus Terrorism Act 1986 171
Operation Amber Fox 28, 31, 34, 41, 54, 77n Operation Dinero 192 Operation
Enduring ...
Issues in Transnational Policing

 books.google.fr
James Sheptycki - ‎2002 - 256 pages
There are a number of examples of successful police undercover operations, but
one of the most notable was Operation Dinero which came to fruition in 1995.
This operation began in 1991 whenUS and UK authorities co-operated in
mounting ...
Cops, Soldiers, and Diplomats: Explaining Agency Behavior in ...

 books.google.fr
Tony Payan - ‎2006 - 220 pages
Throughout the period under examination, the number of operations designed to
target individual traffickers and their drug ... The narration contains all the highly
valued elements of a DEA agent's perfect operation, Operation Dinero, a joint ...
Drugs and Security in the Caribbean: Sovereignty Under Siege

 books.google.fr
Ivelaw Lloyd Griffith - ‎2010
See Operation Bahamas and Turks and Caicos Operation Bahamas and Turks
and Caicos (OPBAT), 63, 217 Operation Bandit, 217 Operation Buccaneer, 34,
199-200, 219 Operation Caribe Venture, xiv, 216, 219 Operation Dinero, 2, 108 ...
European Money Trails

 books.google.fr
Ernesto Ugo Savona, Francesca Manzoni - ‎1999 - 221 pages
Also, international co-operation has shown positive results in operations focused
on drug trafficking, such as the Spanish collaboration with American, Canadian
and Italian agencies in Operation "Dinero".255 In 1995, Spain adopted broader ...
L'argent sale: dans les réseaux du blanchiment

 books.google.fr
Philippe Broyer - ‎2000 - 461 pages
Il fut ainsi mis fin aux activités de l'organisation dirigée par Pasquale Locatelli ; ce
puissant clan sicilien était un partenaire actif du cartel de Cali pour les trafics de
stupéfiants et ses activités en ce domaine s'étendaient à de nombreux pays ...







Infiltré, au coeur de la mafia

 books.google.fr
Marc Fievet, Olivier-jourdan Roulot - ‎ - 312 pages
Il a été un partenaire régulier de l'organisation Locatelli, avec laquelle il était en
relation d'affaires. Arrêté en ... Claudio Pasquale Locatelli, dit Mario de Madrid
Fiché par toutes les polices d'Europe comme un trafiquant de haut vol. D'origine
 ...
Drogues Store: Dictionnaire rock, historique et politique ...

 books.google.fr
Arnaud Aubron - ‎2012 - 400 pages
Ilavaitpourtant un argumentmassue pour sa défense:s'il était effectivement
devenu l'associé de Claudio Locatelli, c'était àla ... En 1993, ilfutapproché
parunimportant parrain dela Camorra napolitaine, Pasquale Claudio Locatelli,
ditMario, ...L'Espresso

 books.google.fr
‎1994
Attraverso Di Giacomo gli agenti italiani e americani arrivarono a Locatelli e al
suo consigliori, l'avvocato Ciola. Da quel ... Il socio dei colombiani per l'Europa e
H Canada, Pasquale Locatelli, i trattando l'acquisto di una banca in Croazia.
Tags : Abdel Raouf Dafri, Aviseur, Bernard PUYANET – Ex Directeur DNRED Paris – France, Bernard ROUX – Ex attaché à l’ambassade de France à Washington, Chapter 2, Christian Gatard, CIA, Claudio Pasquale Locatelli, Cocaïne, D.C – USA, David May - DEA Atlanta Field Division, David May Dea Paris, Davis May - DEA Paris, DEA, DED, Degresley, Dimitri Rassam, DNRED, DOD, Douane française, DRD, Echelon DNRED Nantes, Eric Clemot, Ernest Whilley, Fernando MUÑOZ – SVA (Servicio Viligencia Aduanera) – Algésiras – Espagne, Fournier, François Auvigne, Francis Geoffroy, Gibraltar, Graham Titmuss, GRC, Guardia civil, HM Customs and Excise, Ian ANDERSON – Custom officer Chef du Département Cocaïne – Londres (UK), Infiltré, Jean Paul Garcia, Jo Lesquert, John Hector-HM Customs, Joseph Le Luarn, Julien Leclercq, Marc Fievet, Marc LERESTRE – Ex attaché des douanes françaises à Londres, Mario Le Corff, Michel Charasse, Michel Ribatet, narcotrafic, NS 55 DNRED, NS55 DNRED, OCTRIS, Opération DINERO, Policia, RCMP, secret défense, Services de Renseignements, SVA, U.K
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Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (18.207.238.169) si quelqu'un porte plainte.

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#Posté le samedi 15 mars 2014 05:58

Modifié le dimanche 16 mars 2014 09:16

Marc Fievet, l'auteur du livre et protagoniste des faits qui ont inspiré le film "Gibraltar", écrit par Abdel Raouf Dafri et réalisé par Julien Leclercq, a tenu à répondre aux propos des deux hommes, tenus sur ALLOCINE il y a quelques semaines.

Gibraltar est un thriller français réalisé par Julien Leclercq et sorti en 2013. L'histoire est tirée de la vie de Marc Fievet. Wikipédia
 
 
 
"Gibraltar" : l'auteur du livre rétablit SA vérité.
paru le lundi 3 février 2014 - ALLOCINE - News - Insolite
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18630521.html


Marc Fievet, l'auteur du livre et protagoniste des faits qui ont inspiré le film "Gibraltar", écrit par Abdel Raouf Dafri et réalisé par Julien Leclercq, a tenu à répondre aux propos des deux hommes, tenus sur ALLOCINE il y a quelques semaines.


Ma réponse , suite à la polémique autour du tournage de Gibraltar:

Bonjour à toutes et à tous, je m'appelle MARC FIÉVET, je suis l'homme qui a inspiré le film "GIBRALTAR" après la parution de mon livre "L'AVISEUR".


Suite aux vidéos mises en ligne sur Allocine (celles d'Abdel Raouf Dafri et Julien Leclercq) et la controverse soulevée, j'estime nécessaire d'apporter quelques précisions supplémentaires sur le film produit par Dimitri Rassam et réalisé par Julien Leclercq, avec dans le rôle de Marc Duval, Gilles Lellouche, dans le rôle de l'officier recruteur des douanes françaises et agent traitant, Tahar Rahim et dans le rôle du narco Claudio Pasquale Locatelli - considéré comme le Copernic du narcotrafic mondial par Roberto Saviano dans son dernier livre Zero, zero, zero - Riccardo Scamarcio.

Le scénario initial tiré du livre "L'Aviseur" que j'ai écrit, et qui a inspiré l'écriture par Abdel Raouf Dafri, du scénario auquel j'ai participé et pour lequel j'ai signé un contrat de consultant, n'a pas été respecté par le réalisateur et ne correspond en rien à ce qui devait être tourné...

En effet comment aurais-je pu accepter d'être présenté comme ce Marc Duval, tenancier d'un "bar à tapas" de troisième zone, incapable de faire marcher son business et s'entêtant toutefois à garder un voilier qu'il n'était pas capable d'assumer financièrement ?

Comment aurais-je pu accepter que le réalisateur Julien Leclercq tourne des scènes qui n'ont strictement rien à voir avec la réalité de mon vécu ?

Comment aurais-je pu accepter de voir sali le rôle que j'ai joué auprès des autorités régaliennes et des opérations undercover des services de lutte contre le narcotrafic ?

J'ai rencontré le réalisateur Julien Leclercq pour la première fois lors de la projection privée à laquelle j'ai assisté, accompagné de mes avocats, le 15 juin 2013. Je lui ai immédiatement demandé pour quelles raisons la scène de ma rencontre avec le ministre Michel Charasse ne figurait pas dans le film (alors qu'elle se trouvait dans le scénario d'Abdel Raouf Dafri)? Après un bafouillage, il m'expliqua que c'était une question de coût !

Fichtre, tourner une scène dans un bureau avec un ventru à bretelles fumant le "Cohiba" aurait au moins démontré la volonté politique des actions d'infiltration. Mais c'était trop cher !

Ce sera l'unique rencontre que j'aurais eu avec ce « grand » professionnel.

Ce qui me navre, c'est que je suis présenté dans ce mauvais film comme un pauvre mec aux abois et pis encore, comme un mauvais agent d'infiltration. Pourtant, si l'on en croit les propos de :

Christian Gatard (le douanier joué par Tahar Rahim) interviewé par Ouest France le 7 octobre 2013:

"Marc Fiévet a été très productif et très professionnel en matière de renseignements. Il travaillait de manière rigoureuse avec une production dense, riche et intéressante sur les individus et les mouvements de bateaux. Il a rencontré plusieurs fois le ministre, Michel Charasse, et les Douanes lui ont même financé l'achat d'un restaurant près de Marbella. Notre coopération opérationnelle a duré six ans et malheureusement il a été arrêté par les Britanniques, à la demande des Canadiens."

À la question "Pourquoi a-t-il été arrêté ?" :
"Au fil du temps, il s'est infiltré dans les réseaux et a été, entre autre, en relation avec un gros baron de la drogue, Claudio Locatelli. Il a participé à de nombreuses opérations, notamment six tonnes de cocaïne au Canada. Bien que les Britanniques aient profité des renseignements de Marc Fievet, ils avaient une dent contre lui au sujet d'une livraison de cocaïne pour l'IRA qui n'avait pas eu lieu et ils l'ont « flingué ».
Grâce à lui, on les avait informés de cette livraison, ils étaient très intéressés, ils espéraient arrêter des membres de l'IRA et ont donné des instructions précises.
Marc Fievet devait attendre en pleine mer la livraison par avion, en provenance du Vénézuela. Mais, dans la zone concernée, les Américains ont procédé inopinément à des contrôles renforcés et le largage n'a donc pas eu lieu.
Après un mois d'attente, Marc Fievet est reparti et les Anglais ont été très désappointés.
Cet épisode est d'ailleurs relaté dans le film de manière déformée. Après son arrestation, il n'a pas été soutenu par la France. Il aurait peut-être pu bénéficier d'une remise de peine suite à son rapatriement du Canada, deux ans après sa condamnation, mais le directeur général des douanes avait changé ainsi que le ministre."

Que pensez-vous du film ?
"Il est assez violent. Heureusement, ces meurtres n'ont pas existé ! Il y a des invraisemblances. On me fait faire des contrôles en Espagne alors que c'est impossible. Il y a des choses aménagées par rapport à la réalité.
Je n'ai pas un mauvais rôle, mais le film ne retrace pas les nombreux échanges qu'on a eus avec Marc Fievet. J'ai toujours des contacts avec lui et une certaine admiration, car il fallait du courage pour faire ce qu'on lui demandait."

Interrogé à mon tour le 18 octobre 2013 par Ouest France

Comment avez-vous rencontré Christian Gatard ?
"J'étais en recherche d'emploi, il m'a contacté par téléphone puis nous nous sommes rencontrés à Gibraltar. J'ai accepté de travailler pour les douanes car c'était une activité d'observation dans laquelle je pensais pouvoir m'intégrer et obtenir des résultats. J'estimais que j'étais en capacité de donner le change afin d'éviter le danger et de pouvoir passer au travers des suspicions et de la paranoïa des narco-trafiquants.
Nous avions des résultats exceptionnels. Cela a bien marché jusqu'à un changement de politique en mars 1993. Nicolas Sarkozy devenu ministre du budget du gouvernement Balladur a donné pour directive de supprimer toutes les actions d'infiltration, mais moi, j'étais déjà infiltré dans l'organisation dirigée par Claudio Locatelli, baron de la drogue. Les responsables des douanes avec lesquels j'étais en relation ont été mutés.
À l'époque, je naviguais sur un bateau, financé à 50 % par les douanes françaises et pour le reste par des narco-trafiquants anglais. N'étant pas informé de cette nouvelle orientation politique, j'ai continué mon activité et fin juin, j'ai organisé à l'hôtel Meurice un rendez-vous avec deux financiers d'un trafic de quatre-vingts tonnes de cannabis. J'ai avisé Christian Gatard pour que soit mis en place un dispositif afin de les identifier. La direction parisienne a refusé de mettre à disposition des hommes pour soutenir l'équipe nantaise et le dispositif a échoué."

Quelles ont été vos relations avec Christian Gatard ?
"Christian Gatard me disait d'être prudent, mais j'étais axé sur la culture du résultat et infiltré à un niveau tel que je ne pouvais plus reculer. Je me suis retrouvé sous la coupe de Locatelli qui m'a mis à l'abri avec ma famille à un moment où j'étais menacé ; les douanes françaises que j'avais sollicitées m'avaient laissé tomber.
Christian Gatard a ensuite été muté à Marseille et a reçu l'ordre de ne plus suivre mon affaire. Il a cependant été sollicité par sa hiérarchie pour se rendre au Canada après mon arrestation pour me dire que je devais plaider coupable, que je serai après rapatrié en France et qu'on solliciterait une grâce présidentielle.
Quand je suis rentré, le directeur général des douanes de l'époque a refusé d'intervenir et d'assumer la continuité du service de l'Etat. De son côté, Michel Charasse, que j'avais rencontré cinq fois, n'est pas intervenu auprès de Jacques Chirac pour que je sois gracié. Ce sont eux les deux responsables.
Christian Gatard ne m'a pas laissé tomber, on a travaillé ensemble pendant six ans et je ne vois pas pourquoi je lui en voudrais. On se rencontre de temps en temps et c'est toujours un plaisir, même si cela provoque chez moi un retour d'adrénaline et me renvoie des années en arrière."

Que pensez-vous du film Gibraltar ?
"Il ne reflète pas du tout la réalité, ce n'est pas mon histoire. Je passe pour une vieille tâche. On oublie les relations politiques, il n'y a plus d'adoubement. La chronologie n'est pas du tout respectée et (lors de la promo de sortie du film faite par Gilles Lellouche) Je suis présenté par les médias comme un narco-trafiquant repenti, ce qui est faux."

Au début, j'ai eu un contrat de coscénariste et j'ai participé aux quatre premiers scénarios (il y en a eu sept). Après j'ai été écarté et je n'ai plus eu de nouvelles. Je n'ai pas été approché par Julien Leclercq, le réalisateur, ni par Gilles Lellouche qui joue mon personnage.

Comment aurais-je pu approuver le rôle du personnage censé me représenter, tel que le joue Gilles Lelouche, alors même que ce dernier s'est refusé à toute rencontre avec moi, arguant du fait qu'il ne voulait pas être "subjugué" ou "déçu".

Un acteur, pour moi, lorsqu'il joue le rôle d'un individu bien réel qui a inspiré un scénariste, doit respecter le profil de celui qu'il incarne à l'écran. Et s'il a la chance que ce dernier soit vivant et qui plus est consultant sur le film, le minimum semble au moins qu'il accepte de passer quelques jours avec lui sur le tournage. Au lieu de cela, et c'est Gilles Lellouche lui-même qui le précisera lors d'une interview le 7 septembre 2013 avec Charlotte Bouteloup (Télématin-France 2), il réécrivait les dialogues et revoyait la mise en scène avec Tahar Rahim lors des soirées à l'hôtel, pendant le tournage en Andalousie. L'acteur a donc arrangé le scénario et les dialogues à sa façon, avec l'aval du prétendu réalisateur.


Dans ces conditions, les états d'âme de Gilles Lellouche sont surprenants.

Alors, pourquoi ce film qui ne représente en rien la réalité ? C'est la question que je me pose et que je pose à Dimitri Rassam !

Pourquoi avoir changé le scénario, le titre du film et le nom du personnage principal ?

J'ai appris de la bouche même d'Abdel Raouf Dafri (qui le tient de Dimitri Rassam avec lequel il a eu une conversation téléphonique assez houleuse à ce sujet) que le changement de mon nom en Marc Duval venait d'informations transmises à SND (le distributeur du film) par un agent de la DST (La Direction de la Surveillance du territoire était un service de renseignements du ministère de l'Intérieur, au sein de la Direction générale de la Police)... Ce mystérieux agent aurait informé la société SND que je serais un individu sulfureux... Et qu'il valait mieux changer mon nom.

Dafri n'en a pas cru un mot, s'est brouillé définitivement avec le producteur et le réalisateur et a tourné le dos au film, 8 jours avant le début du tournage.

Personnellement, je pense qu'il vaut mieux en rire quand on sait que la DST n'existait déjà plus à l'époque de la mise en chantier du film, car remplacée par la DCRI (Direction centrale du Renseignement intérieur) au 1er juillet 2008, et que la postface de mon livre, Infiltré, au coeur de la mafia, fut écrite par un ancien patron de la DST qui "connait la chanson"!

Marc Fievet



Tout sur le film...

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=131253.html

A VOIR EGALEMENT
Marc Fievet, l'auteur du livre et protagoniste des faits qui ont inspiré le film "Gibraltar", écrit par Abdel Raouf Dafri et réalisé par Julien Leclercq, a tenu à répondre aux propos des deux hommes, tenus sur ALLOCINE il y a quelques semaines.
Abdel Raouf Dafri" règle ses comptes avec le cinéma français
 
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18629966.html
 

Marc Fievet, l'auteur du livre et protagoniste des faits qui ont inspiré le film "Gibraltar", écrit par Abdel Raouf Dafri et réalisé par Julien Leclercq, a tenu à répondre aux propos des deux hommes, tenus sur ALLOCINE il y a quelques semaines.

Coup de gueule d'Abdel Raouf Dafri : Julien Leclercq répond !
 
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18630084.html
Tags : Michel CHARASSE, DNRED, Douane française, DED, DOD, DRD, SVA, DEA, CIA, Opération Dinero, HM Customs and Excise, Eric Clemot, Marc Fievet, NS 55 DNRED, Joseph Le Luarn, Christian Gatard, Jo Lesquert, Michel Ribatet, Ernest Whilley, GIBRALTAR, Narcotrafic, Infiltré, Aviseur, Francis Geoffroy, Echelon DNRED Nantes, GRC, RCMP, Degresley, Fournier, John Hector-HM Customs, Graham Titmuss, Fernando MUÑOZ – SVA (Servicio Viligencia Aduanera) – Algésiras – Espagne, Ian ANDERSON – Custom officer Chef du Département Cocaïne – Londres (UK), Bernard ROUX – Ex attaché à l’ambassade de France à Washington, D.C – USA, Bernard PUYANET – Ex Directeur DNRED Paris – France, Marc LERESTRE – Ex attaché des douanes françaises à Londres, U.K, SECRET DEFENSE, Michel Charasse, Jean Paul Garcia, David May - DEA Paris, Abdel Raouf Dafri, Julien Leclercq, Dimitri Rassam, Chapter 2, Claudio Pasquale Locatelli, NS55 DNRED, Davis May - DEA Paris, Policia, Guardia Civil, François Auvigne, Cocaïne, Services de Renseignements, OCTRIS, Mario Le Corff, David May - DEA Atlanta Field Division
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#Posté le samedi 08 février 2014 16:22

Modifié le lundi 17 février 2014 05:22

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